mardi 12 février 2008

Autres fonctions de l'entreprise

Comme de nombreuses entreprises, Benetton à d’autres sources de revenus. En effet, le secteur du textile ne représente qu’une partie des bénéfices de Benetton. L’entreprise s’est établie dans d’autres secteurs. Le groupe de Benetton a été longtemps impliqué dans une série d'activités culturelles, sociales, artistiques et sportives :

Rachat d’une écurie de formule 1 :

Au début des années 1980, la marque de vêtements Benetton choisie de promouvoir son image dynamique via la F1. Les écuries Tyrrel, Alfa Roméo et Toleman bénéficièrent du sponsoring de cette marque. Mais fin 1985, Benetton décide de passer à la vitesse supérieure et de racheter l'écurie britannique Toleman, qui est donc rebaptisée Benetton Formula 1 à compter de la saison 1986.
Cette écurie connaît alors un grand succès, notamment avec les victoires du pilote Schumacher.
Début 2000, alors que Benetton semble devenue incapable de retrouver son lustre d'antan et de rivaliser avec les puissants constructeurs qui dominent la F1, l'écurie est rachetée par le constructeur français Renault.

[source exploitée : wikipédia encyclopédie sur le net http://fr.wikipedia.org/wiki/Benetton_(Formule_1) ]


Création d’un centre de recherche en communication :


En 1994, les deux hommes - à l'acmé de leur art - décident de créer la Fabrica, un "laboratoire de recherches en communication" destiné à promouvoir les jeunes talents du cinéma, du graphisme et des nouveaux médias. Avec la Fabrica, la communication signée Benetton se trouve un écrin de choix tout en nourrissant un vivier de futurs collaborateurs. 50 jeunes talents y travaillent, âgés tous de moins de 25 ans. C'est dans ce centre que la majeure partie des publicités Benetton ont été produite, ainsi que la pruduction du magazine Colors et la réalisation de qulques films. La communication par la provocation s'institutionnalise jusqu' aux années 2000, nouvelle ère décisive pour l'entreprise. Toscani et Benetton se brouillent. Les publicités de Benetton conservent leur identité forte pendant quelques années à l'image de la campagne de 2003 en faveur du Programme Alimentaire Mondial, avant de s'assagir. L'empire de la provocation perdrait-il de sa verve ?


[source exploitée : http://www.linternaute.com/femmes/luxe_mode/0612-benetton/histoire.shtml# / le site du journal français l'Express http://www.lexpress.fr/mag/tentations/dossier/modeind/dossier.asp?ida=452878 / le site de La Fabrica http://www.fabrica.it/ ]



Création d'un magazine:

En 1992, Benetton sort un magazine bimensuel international "Colors" (bilingue français/anglais), disponible dans les magasins de la chaîne. Ce magazine voit le jour sous la direction de Tibor Kalman et d'après une idée originale de Toscani. Ce magazine fait partie de l'édition territorial de La Fabrica.

Les images et photos, sont, avant tout, le moyen d’expression de Colors : une méthode universelle qui atteint le plus grand nombre de personnes avec un impact fort et immédiat. En utilisant ce langage visuel, les thèmes abordés par Colors alternent entre la provocation sérieuse, comme par exemple l’écologie, les guerres qui se déroulent tout autour du monde, la lutte contre le Sida, et des thèmes ouvertement frivoles comme le shopping, la mode, les jouets. Dirigé en partie pas Toscani on retrouve les mêmes grandes idées que dans les campagnes publicitaires de Benetton.
Depuis le numéro 41 (date à laquelle Toscani est sorti du projet), Colors est sous la direction artistique de Fernando Gutierrez, avec une nouvelle orientation graphique, Colors a reporté son attention vers des thèmes de " communautés " différentes qui habitent le monde, en utilisant des photos, des interview, afin de raconter avec simplicité l’intime beauté des être humains.

[source exploitée : un site de tourisme en Italie http://www.touristie.com/italie/Colors-magazine-qui-parle-30]


Autres fonctions :
Benetton a élargit son champs d'action en créant trois grosses branches d'activité :
- " Beneton Sportsystem ", qui depuis 1989 gère l'ensemble des marques gravitant autour du sport (Asolo, Ektelon, Grafalloy, Kästle, Killer Loop, Langert, Nordica, Nitro, Prince, Rollerblade)
- " Grande distribution et restauration commerciale " depuis 1995 (Euromercato et en restauration Finanziaria Autogrill)
- " 21 Investimenti " cette société financière investit dans des PME-PMI dans des secteurs aussi divers que l'agro-alimentaire, la diététique, les douches et baignoires à hydromassages, les services télévisuels, la communication multimédia...
La holding financière de la famille Benetton, dirigée par Gilberto, s'est aussi lancée dans la gestion de gares (Grandi Stazioni), d'autoroutes (Autostrade) et d'aéroports (Sagat). Les nouvelles activités pèsent désormais beaucoup plus lourd dans l'empire que son métier d'origine, le textile habillement.

l'organisation

(camille a voir )

l'histoire de benetton



Luciano Benetton naît en 1935 en Italie, à Trévise. En 1945, son père meurt alors qu'il n'a que 10 ans. Dans cette Italie d'après-guerre, le petit vénitien doit vendre des journaux pour aider sa famille.
L'histoire de l'entreprise Benetton est une véritable affaire de famille. Tout débute grâce à Giuliana, la sœur de Luciano Benetton, qui tricote bien, tous les deux décident alors de monter une petite production artisanale de pull-overs en 1955. Elle crée les modèles de laine (contrairement à la tendance du moment qui est à l'acrylique), alors que Luciano s'occupe de vendre ces produits.
A partir de 1963, Benetton développe petit à petit sa production. Ils choisissent de créer un réseau de distributeurs exclusifs et d'avoir recours à la sous-traitance, contrairement aux autres petits producteurs qui se lancent dans la grande distribution.
1965 est la date de naissance officielle de l'entreprise Benetton : c'est un effet l'année de l'ouverture de la première boutique, mais également celle du changement de nom des produits qui passe de la marque "Très Jolie" à celle de "Benetton".
En 1966, la styliste française Lison Bonfils vient les conseiller et collabore avec eux pendant dix ans. Face à l'importante réussite Luciano Benetton acquiert et restaure la Villa Minnelli, qui devient le siège social de la société et ouvre sa première usine. Dès 1968, les produits Benetton sont disponibles dans 300 boutiques à travers l'Italie.
En 1982, Luciano Benetton fait appel au photographe Toscani de l'agence d'eldorado. Il sera l'auteur de la majeure partie des campagnes Benetton.
L'internationalisation de Benetton commence en 1969 avec l'ouverture de la première boutique française. Le style, les couleurs et la cible des jeunes pas trop fortunés, sont trois facteurs favorisant leur installation à Paris, rue Bonaparte. La collection se compose de 8 à 12 jacquards avec une cinquantaine de coloris par saison. En 1972, le réseau de distribution compte, en dehors de l'Italie, une centaine de boutiques.
En 1985, la société Benetton s'organise les quatre frères et sœur Benetton ont chacun une fonction bien précise. Luciano, le créateur, est au marketing, Guliana au bureau de style, Gilberto aux commandes administratives et financières, et Carlo à la production. Benetton dispose alors de 3900 points de vente dans le monde, ainsi que de 9 usines implantées en Italie, en France et en Ecosse. La stratégie de Benetton International Holding est axée sur l'internationalisation et la diversification, ce qui se se traduit par le rachat d’une écurie de Formule 1.
L'année 1986 voit le lancement de la branche de cosmétique, tandis que les montres Benetton et le parfum « Colors » sont commercialisés à partir de 1988.
En 1992, Benetton sort un magazine bimensuel international ("Colors", bilingue français/ anglais), disponible dans les magasins de la chaîne. En 1993 sort "Tribù", un nouveau parfum pour femmes. Le groupe Benetton réaffirme sa position vis-à-vis de sa clientèle plus classique : la marque "Sisley" ouvre à Paris un magasin-vitrine, tandis qu'une nouvelle enseigne de chemiseries, "And", est créée. Une autre vague de diversification est menée fin 1994 avec le rachat du groupe public SME, comprenant les supermarchés Générale Super Mercati (GS), ainsi que les restaurants autoroutiers Auto Grill.
A partir de 1995, Benetton perd plus de 10 milliards de lires chaque année aux Etats-Unis. La même année, le projet de l'école "Fabrica" est lancé. En 1996, le profit est de 246 milliards de lires, en augmentation de 11,5 % par rapport à 1995, alors que le chiffre d'affaire diminue de 2,3 %, à 2871 milliards de lires. L'entreprise emploie 6000 personnes mais en fait travailler 60 000 par le biais de la sous-traitance. En 1997, Benetton est présent dans 120 pays avec les marques United Colors of Benetton, 012 et Sisley en textile. Le profit dégagé par Benetton recule alors de plus en plus. 1998 est l'année de la fermeture de la dernière usine française, tandis que le nombre de boutiques diminue sensiblement.
En 2000, Luciano Benetton met à terme son alliance avec Toscani. Et en 2003, Luciano Benetton décide de passer progréssivement le flambeau à son jeune manager, Silvano Cassano.

Aujourd'hui, en 40 ans de règne sur la mode italienne, le bilan du clan Benetton est éloquent. Le groupe vend plus de 115 millions de produits par an, a ouvert plus de 5 000 boutiques dans le monde et a atteint, en 2005, le chiffre d'affaires très honorable de 1,72 milliards d'euros. Grâce à sa force d'adaptation mais surtout à sa stratégie de communication, la famille Benetton entre au panthéon des entrepreneurs multimilliardaires.


[sources exploitées : un site dédié au arts http://www.lesartsdecoratifs.fr/fr/03museepublicite/03visite/02marques/benetton/index.html / le site officiel de la société www.benetton.com / http://www.linternaute.com/femmes/luxe_mode/0612-benetton/histoire.shtml# ]

benetton une entreprise comme les autres